Women Equity Partners, un partenaire unique au capital des entreprises de croissance

Conforter les moyens de l’entreprise, accompagner son développement ou sa transformation : ce que vous pouvez attendre de la contribution de Women Equity Partners.

Women Equity Partners, un partenaire unique au capital des entreprises de croissance

Au fil des années dédiées au soutien des PME et ETI dirigées par des femmes, nous avons identifié et mis en évidence l’incroyable richesse d’un univers d’entreprises largement méconnu et encore aujourd’hui relativement ignoré, dirigées par des managements remarquables, qui excellent sous de nombreuses contraintes, de visibilité et de reconnaissance, de faible intégration dans les réseaux d’affaires traditionnels, comme de financement en capital.

La plateforme Women Equity a été développée à partir des attentes identifiées et exprimées par des dirigeantes de PME qui comptent parmi les plus performantes. Sa mission : construire un écosystème favorable qui leur permet de majorer l’impact économique, financier, social et sociétal des entreprises dont elles ont la responsabilité. Elle concourt ainsi à l’émergence de champions régionaux, nationaux, et internationaux.

Aplanir et élargir la route

Nous avons à cœur d’être des sparring-partners engagés qui travaillent à aplanir et élargir la route des dirigeantes qui président aux destinées de leur entreprise. Nous avons la conviction que les options se construisent conjointement dans l’échange et le partage d’expériences, dans le respect de la projection entrepreneuriale et de la vision des équipes dirigeantes.

Pour toutes ces raisons, notre engagement d’investisseur au capital d’une entreprise se bâtit dans le temps : le temps de créer des relations de confiance réciproque, le temps de comprendre les enjeux des entreprises et les attentes des équipes de management, le temps de partager la démarche, les objectifs et les horizons.

Ce temps nous nous l’accordons ensemble au travers des activités du programme Women Equity, une initiative unique en Europe qui contribue depuis 10 ans à identifier et promouvoir les PME de croissance les plus performantes, et nous permet d’être présents à vos côtés, au moment nécessaire.

Un large panel d’expertises

En tant qu’actionnaire et partenaire actif de votre projet d’entreprise, nous mettons à profit notre expertise en termes de renforcement de fonds propres ou de recomposition de capital. Qu’il s’agisse d’accompagner le développement organique ou les acquisitions que vous souhaitez mener, pour soutenir votre reprise d’entreprise, faciliter sa transmission…

De vos problématiques patrimoniales personnelles à l’adhésion au capital des salariés de l’entreprise, de l’ingénierie financière à l’optimisation des solutions de financement, nous formalisons ensemble les plans d’actions sur des calendriers précis dans le souci d’aligner nos objectifs et de maximiser la création de valeur. Du capital vertueux au service d’un avenir désirable.

Démultiplier les capacités d’action et d’impact

Parce que le développement d’une entreprise nécessite bien plus que du capital, nous pouvons mobiliser les interlocuteurs et réseaux d’affaires susceptibles d’accélérer la transformation de l’entreprise.

Qu’il s’agisse de soutenir et challenger les réflexions stratégiques en s’appuyant sur des experts intégrés à notre plateforme, d’aider au renforcement des fonctions clefs de l’entreprise, ou d’améliorer les processus et l’organisation.

Qu’il s’agisse encore de qualifier et d’élargir les démarches de responsabilité sociale, de favoriser le dialogue avec les pouvoirs publics, et de promouvoir la visibilité de l’entreprise sur son marché.

Nous entendons démultiplier la capacité d’action et d’impact des équipes de management, en fonction des besoins qu’elles nous expriment.

Disposant chacun de plus de vingt ans d’expérience dans l’accompagnement financier, opérationnel, institutionnel et media d’entreprises françaises et européennes, bénéficiant de réseaux d’affaires étendus et influents, les associés de Women Equity Partners travaillent avec conviction pour soutenir des équipes de management engagées dans la construction d’entreprises remarquables tant par leur performances économiques que sociétales.


Après l’urgence, quelle relance et quel rôle pour l’Etat en Europe ?

« Revenir aux fondamentaux de l’économie, avec des entreprises rentables. »

Après la gestion de l’urgence, quel rôle pour l’Etat dans le soutien aux PME au moment de la relance et de la reconstruction ?

L’avocate Thaima Samman accompagne Women Equity depuis sa création, d’abord par conviction au regard de son engagement pour la promotion de l’égalité professionnelle au plus haut niveau et parce que les politiques publiques doivent intégrer les enjeux des entreprises.

Spécialiste du dialogue entre autorités publiques et monde économique, rompue aux négociations entre celles-ci, elle nous livre sa vision d’experte sur l’interface public-privé du printemps 2020.

De la gestion de crise…

En cette période de Covid-19, après avoir largement endossé un rôle d’amortisseur du choc économique au travers de plans d’aide massifs pour soutenir entreprises et particuliers, l’Etat français se pose désormais en stratège, dans une logique de concentration du tir.

Où les efforts vont-ils porter pour que les entreprises tiennent le choc et comment faire émerger l’économie de demain ?

Pour Thaima Samman, avocate fondatrice du cabinet Samman, expert en affaires publiques à Paris et à Bruxelles, le changement de braquet s’explique par une mutation dans la nature de l’aide, le temps de la reconstruction prenant le pas sur l’urgence.

Objectif : revenir à une croissance saine, avec des entreprises rentables.

… à la stratégie de relance

Thaima Samman : Le sujet s’apparente au schéma humanitaire. Nous sommes à ce point de bascule où, comme lors du tsunami dans l’océan indien de 2004, bénéficiaire de dons massifs, Médecins du Monde a invité les donateurs à stopper leurs envois, parce que l’aide d’urgence devait faire place à l’aide à la reconstruction, et donc à une autre typologie d’acteurs.

Face au Covid-19, les gouvernements et l’Union Européenne ont privilégié l’aide d’urgence pour éviter que l’économie ne s’effondre, afin que des entreprises saines ne meurent par manque de trésorerie et qu’elles puissent conserver leurs compétences et collaborateurs.

L’Etat français notamment, mais il n’a pas été le seul, a ouvert très largement les vannes des aides sous toutes leurs formes.

Pour une croissance saine

La période est maintenant à la reconstruction. La réflexion des pouvoirs publics aujourd’hui, est de revenir aux fondamentaux de l’économie, à une croissance saine, avec des entreprises rentables.

Les acteurs privés du financement sont appelés à reprendre leur rôle afin de remplacer le financement par l’aide publique et la dette facile, par le renforcement des fonds propres pour permettre aux politiques publiques de s’orienter sur des enjeux stratégiques de soutien à la structuration des filières d’avenir.

Sur qui l’effort va-t-il désormais porter ?

Alors que la crise sanitaire semble être sous contrôle et l’activité économique en rémission, l’Etat commence à être plus attentif aux bénéficiaires.

A l’heure du déconfinement et d’un retour progressif à la normale au niveau français et européen, différentes voix s’expriment sur ce que devraient être les politiques publiques de soutien à l’économie.

Faut-il distribuer les aides aux Etats-Membres ou faut-il saisir l’opportunité de la réflexion post-crise pour envisager une réelle stratégie industrielle et économique basée sur une analyse des secteurs stratégiques pour l’Europe ?

Secteurs vers lesquels les aides seront fléchées, pour maintenir voire faire progresser l’Europe dans la course de la compétition internationale.

Avocat le plus engagé de la deuxième option, Thierry Breton, Commissaire européen notamment en charge de la politique industrielle et du Marché Intérieur, a déjà identifié comme secteurs prioritaires, à approcher avec une démarche d’innovation, le tourisme, la mobilité automotive, l’aérospatial et la défense, la construction, l’agri-food, la santé, le numérique et les énergies renouvelables.

Un changement de paradigme européen ?

Dans ce contexte, les concepts de « souveraineté économique » et de « fin de la mondialisation » sont devenus le nouveau crédo politico-économique en France et en Europe.

C’est néanmoins un peu vite oublier l’imbrication des chaînes de production mondiales, nos modes de production basés sur la productivité et les économies d’échelle qui requièrent des marchés d’exportation et enfin, que cette mondialisation reste, pour plusieurs pays, le meilleur moyen de développement économique.

En revanche, rien n’empêche une réflexion sur les politiques publiques économiques et les pratiques des entreprises dans un dialogue « gagnant-gagnant » en tirant les leçons de la crise sur les dépendances qui fragilisent l’économie nationale et européenne et par extension ses citoyens, comme l’ont montré les carences en production de tests ou de masques au début et au plus fort de l’épidémie.

Vers un nouveau cadre des aides d’Etat ?

Le cadre contraint des aides d’Etat, fondement de la construction européenne limitant la capacité des Etats-Membres les plus riches à soutenir artificiellement leurs entreprises, afin d’assurer une concurrence à peu près équilibrée au sein du marché unique, a explosé ces dernières semaines, la Commission européenne multipliant les exceptions d’autorisations au grand bénéfice de l’Allemagne notamment.

Ce dogme de l’Union Européenne n’était d’ailleurs pas sans contestation de la part d’acteurs confrontés à la concurrence d’entreprises chinoises ou même américaines, dont les gouvernements se montrent moins regardants lorsqu’il s’agit de soutenir leurs champions nationaux mondiaux ou de leur réserver leurs marchés publics nationaux au détriment des règles commerciales mondiales et des accords de réciprocités.

L’enjeu sera donc dans les mois qui viennent de trouver la bonne formule pour préserver le marché intérieur tout en armant les entreprises européennes pour faire face aux pratiques de leurs concurrents mondiaux.

Quelle place pour les entreprises dans la construction de l’économie post-Covid ?

Va-t-on, post crise sanitaire, retrouver notre monde d’avant avec des masques ou la crise aura-t-elle été l’opportunité de construire de nouveaux modèles de concurrence basés sur une approche et une intelligence différentes ?

En tout état de cause, les entreprises sont des parties prenantes clefs du monde d’après. Elles ont besoin de comprendre ce que l’Etat français et l’Union Européenne ont en tête pour pouvoir contribuer à la prise de décisions.

Elles doivent intégrer non seulement leur légitimité à participer à ces débats mais aussi prendre conscience de leur rôle fondamental et de leur responsabilité, pour que les autorités publiques comprennent le fonctionnement mais aussi les besoins des entreprises. Ce qui permettra qu’elles soient prises en compte dans les arbitrages rendus, au niveau macro comme au niveau micro.

Pour les PME de croissance, identifier les stratégies filières du gouvernement ou de l’UE et faire partie des négociations avec les décideurs publics est un enjeu majeur.

Investissements, R&D, normalisation, certification sont des enjeux clefs, susceptibles de faciliter la capacité des entreprises à prendre part avec succès dans la compétition mondiale. Tous sujets typiquement réglementaires et de politique publique sur lesquels les PME de croissance doivent apprendre à se positionner, dans un dialogue constructif avec les pouvoirs publics.


RSE des PME de croissance, de quoi parle-t-on ?

« Apprendre ensemble à faire les choses différemment et mieux. »

Révélateur de sens, processus de partage des valeurs, tremplin prospectif, pour les PME de croissance, la RSE est plus qu’un levier de développement. Conclusions à date de notre conseil scientifique.

Pour élargir et structurer la compréhension des PME de croissance dirigées par des femmes, Women Equity s’est doté d’un comité scientifique dès 2010. Focus sur l’une de ses contributions-clefs : l’analyse de la RSE des PME de croissance, démarrée dès 2012.

Renaud Redien-Collot, enseignant chercheur à l’Ecole de management Léonard de Vinci (EMLV), après avoir soutenu sa thèse à Columbia University, New York, où il a co-créé l’un des premiers incubateurs dédiés à l’entrepreneuriat féminin au début des années 2000.

Disposer d’études fines

Il est non seulement l’un des rares chercheurs français à s’intéresser depuis près de 20 ans aux femmes chefs d’entreprise pour leur gestion, mais il est probablement le seul à présider un comité scientifique pour le compte d’une plateforme dédiée à leur croissance. Il y rassemble des experts dans les domaines de l’entrepreneuriat, genre et management, issus des meilleures universités françaises et internationales. Ses recherches et enquêtes thématiques éclairent la dynamique des PME de croissance. Elles donnent lieu à des publications universitaires, primées pour certaines, et des livres blancs mis à la disposition du plus grand nombre.

Irriguer l’accompagnement

En matière de responsabilité sociale de l’entreprise, là où il n’y avait pas de travaux de référence dix ans auparavant, la réflexion menée par le conseil scientifique de Women Equity permet désormais de disposer d’études fines sur la manière dont les PME de croissance abordent le sujet. Elle permet aussi d’irriguer la pratique d’accompagnement de Women Equity Partners, par la constitution d’indicateurs pertinents, dont témoigne notamment le trophée de la performance RSE saluant depuis 2013 les démarches remarquables des PME et ETI en cette matière.

La RSE intégrée au développement

En 2012, les interrogations du conseil scientifique s’étaient d’abord portées sur les relations entre la performance économique et les pratiques de responsabilité sociale/sociétale des entreprises. Une première analyse de la communication concernant la pratique de la RSE dans les PME de croissance les plus performantes a été menée par Catherine Léger-Jarniou (professeur émérite et titulaire de la chaire d’entrepreneuriat de Paris-Dauphine).

L’étude portait sur un échantillon de lauréates de quatre palmarès et a fait l’objet d’un constat, surprenant par son ampleur : plus d’une de ces PME sur deux témoigne de démarches RSE intégrées à leur modèle de développement.

Une étude suivie

Ces premiers éléments, corroborés par la mention fréquente de la notion d’engagement lors des entretiens de qualifications aux Palmarès, ont conduit les équipes de Women Equity à scruter plus finement les pratiques RSE de ces PME afin d’en dégager les plus remarquables. Les premiers résultats de 2013 ont permis d’identifier des pistes prometteuses de réflexion qui ont abouti à de nombreuses démarches de terrain en 2014 et ont été renouvelées depuis lors. Renaud Redien-Collot et Catherine Léger-Jarniou ont mené un certain nombre d’entretiens auprès de dirigeantes dont les entreprises s’étaient préalablement classées aux Palmarès Women Equity.

Ceci a fait l’objet de nombreuses présentations au sein de grandes conférences internationales en management (EURAM,EGOS, AOM) et une publication dans la Revue de l’Entrepreneuriat en 2018.

Enrichir les standards de qualité et sécurité

Si l’on observe une grande variété des pratiques, les dirigeantes interrogées révèlent que leur démarche RSE vise prioritairement leurs employés en les engageant à respecter mais également à aller au-delà des normes de sécurité et de qualité. Ces dirigeantes cherchent ainsi à enrichir les standards RSE de leurs secteurs. Ce faisant, elles identifient des enjeux sociaux et sociétaux pertinents qui répondent aux préoccupations de leurs employés et sont susceptibles de les motiver sur le long terme.

Une approche essentiellement pragmatique

Elles développent une approche pragmatique de la RSE qui fait fond de l’acquis et adoptent une perspective expérimentale et interactive lorsqu’il s’agit d’intégrer de nouvelles pratiques. Elles se montrent patientes dans l’articulation stratégique qu’elles donnent aux différentes composantes RSE de leur entreprise. Ainsi, la valorisation des actions menées ne s’inscrit pas ou peu dans une démarche systématique de communication intégrée à la stratégie globale de l’entreprise.

Une formalisation prudente

Cette formalisation prudente s’explique pour plusieurs raisons. D’une part, ces dirigeantes mettent l’accent sur l’efficience de l’approche RSE au détriment du discours, en privilégiant avant tout les actions concrètes. D’autre part, elles jugent nécessaire d’adopter un discours prudent lorsque les pratiques ne sont pas assez matures, ou qu’elles doivent au préalable être assimilées en interne.

Un levier de développement clairement identifié

Le comité scientifique déduit de ces travaux que la RSE est unanimement perçue comme un levier de développement et de croissance par les dirigeantes.

La communication RSE est mobilisée comme étant vectrice de sens et contribue à la stratégie globale autant en interne qu’en externe, dans une optique pragmatique de valorisation progressive auprès des employés et parties prenantes. Une dirigeante souligne le caractère dynamique de la RSE : « Mettre en pratique la RSE c’est une manière d’appartenir à un mouvement plus large. » De même, une autre dirigeante apprécie le caractère révélateur de la RSE en matière stratégique : « Il est facile d’adopter une vision en tunnel de nos métiers. La RSE contribue à la croissance de nos activités par la compréhension plus large de l’entreprise qu’elle permet, améliorant la perception des risques comme des opportunités. »

Une approche authentique

La RSE fonde le leadership du dirigeant, conduisant à de nouvelles propositions de gestion, arrimées au développement de valeurs partagées. Les changements internes sont plus explicitement liés à des changements externes à l'entreprise, permettant d'adapter, voire de transformer le modèle économique en appui sur le corps social de l’entreprise. Cela explique l’authenticité d’une approche RSE fondée sur une approche réflexive très poussée, qui s’exprime à la fois dans les déclarations des dirigeantes et dans leurs échanges avec les employés.

Le pouvoir révélateur de la RSE

Les dirigeantes se montrent très habiles dans leur capacité à préserver le pouvoir révélateur de la RSE dans leurs entreprises. Elles voient la RSE comme un fabuleux tremplin prospectif de développement de leurs modèles d’affaires. Dans leurs mots : « Nous ne voulons pas perdre le momentum et l’enthousiasme que nous éprouvons quand nous apprenons ensemble à faire les choses différemment et mieux. Nous voulons maintenir vivant ce sentiment de découverte, associé aux pratiques RSE que nous mettons en œuvre. »